Journée internationale des droits des femmes: la contribution de Catherine COUTELLE

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« Le 8 mars c'est toute l'année », affirmait avec raison l'ancienne ministre des droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem.

Pour faire œuvre utile et contribuer à ce que la journée internationale des droits des femmes ne soit pas qu'une litanie de bonnes déclarations d'intentions sans lendemains, L'Hétairie propose cette année à six personnalités ou associations féministes de livrer leurs analyses et recommandations en réponse à la question suivante : quelle priorité pour continuer à faire avancer réellement et urgemment les droits des femmes ?

Dans cette perspective, du 2 au 7 mars, L'Hétairie publiera ainsi jour après jour les contributions de :

• Zéromacho sur les violences faites aux femmes ;

• Maud Olivier, ancienne députée et autrice de la loi 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées ;

• Myriam Bouali, conseillère de la maire de Paris, sur la question « femmes et handicap » en hommage à Maudy Piot, disparue en décembre;

• Catherine Coutelle, ancienne députée et ancienne présidente de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, sur l'égalité professionnelle.

• Isabelle This Saint-Jean, membre de la direction collégiale du parti socialiste et conseillère régionale d'Ile de France, sur l'éducation;

• Chris Blache et Pascale Lapalud, co-fondatrices de Genre et ville, sur ce même thème;

Dans le même esprit, nous valoriserons des initiatives et autres tribunes qui concrétisent la nécessité de ce que nous affirmions dans notre publication du 2 novembre dernier : « Egalité femmes/hommes : prouver l'engagement, choisir l'efficience ».

Cette note passait au crible l'action gouvernementale depuis l'été dernier et s’étonnait de l’absence de lignes directrices à la grande cause nationale déclarée par le Président de la République. Nous y encouragions également le Gouvernement à ne pas mépriser le féminisme politique et à agir plutôt que de déclarer, écueil gouvernemental à éviter en particulier pour le 8 mars. Nos préconisations demeurent hélas d’actualité.